Dans notre démarche de la protection et du développement des écosystèmes et de la biodiversité, et dans la même veine que la biodynamie, il nous a semblé évident d’aller au-delà de la monoculture. Le mélange des espèces (vignes, herbes, arbres, plantes…) produit plus de biomasse que tout apport de fertilisants quels qu’ils soient. La diversité apporte des bénéfices à plusieurs processus simultanément. C’est aussi le meilleur moyen pour s’adapter à la problématique du changement climatique (par exemple les gaz à effet de serre sont stockés dans le sol ou ils pourront être transformés en humus grâce à l’action des micro-organismes du sol et aux champignons)…
L’ensemble répond à notre volonté de protéger notre espace naturel, nos ressources ; cela a une action favorable sur la vigne, les humains et toute forme de vie…
L’agroforesterie a débuté en 2016 pour permettre un rééquilibrage naturel et vivant des sols. Nous avons laissé faire la nature pour encourager un couvert végétal adapté aux problématiques liées à chaque terroir. « Le sol » a la capacité de s’autogérer pour trouver les réponses nécessaires à tous les manquements, mais pour cela il faut le respecter, c’est-à-dire n’avoir aucune action sur lui ou très minimes. C’est pour cela que nous avons arrêté toute action sur le sol depuis que nous sommes en agroforesterie.
Il a fallu accepter les concurrences végétales des premiers temps avec les sanctions économiques que cela a engendrées et mettre toute notre patience dans ce pari pour voir l’équilibre se mettre en place petit à petit : nous voyons aujourd’hui que la vigne est beaucoup plus « heureuse » dans ce nouvel univers ! Elle nous le rend car depuis les rendements augmentent et sont revenus aux niveaux habituels…avec une plus grande qualité !
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